10 et août 11

Nous nous levons de bonne heure, nous voulons attaquer la frontière Iran-Turkménistan tôt le matin, quand les policiers corrompus sont encore un peu endormis. La sortie d’Iran est assez facile. Nous avons tous les documents en ordre, y compris celui qui est rempli de tampons multicolores, quelques tampons supplémentaires, un petit contrôle des coffres pour vérifier que nous n’emportons aucun trésor perse et nous quittons l’Iran. A la frontière du Turkménistan les choses changent. La première chose que nous apercevons est le portrait du président, accroché sur le fronton des bâtiments et dans chaque pièce. Il y a beaucoup plus d’uniformes, tout semble plus contrôlé. Un douanier qui parle anglais vient vers nous et nous explique toutes les démarches à effectuer. Essentiellement, il suffit de passer dans l’ordre dans chaque bureau où nous voyons de la lumière et de payer quelque chose dans chacun d’entre eux. Nous nous en sortons pour 120 $ par voiture. La nouveauté c’est nous avons un reçu pour chaque paiement et la raison : usage des routes, l’indemnisation pour le coût de l’essence (0,3 euros / litre), pour le contrôle des bagages, pour l’air que nous respirons… Nous suivons scrupuleusement les indications et arrivons au contrôle final des véhicules. Personne. Nous entrons dans un bureau, deux douaniers dorment profondément. « Hello… ? – Zzzz… – Helloooooo… ? – Zzzz Hmmm ? » Ca y est ! Un œil s’ouvre paresseusement… Le douanier, vaguement réveillé, effectue un contrôle rapide des voitures qui se finit par “Ca fait 30 $ - NON (nous avions déjà payé tous) – OK, 20 $ alors – NON – Le Rallye de Mongolie a payé 30 $ - Nous n’avons pas d’argent ! – OK, bon voyage. » Moralité, qui ne tente rien n’a rien.

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