Km 3820, Pitesti. Un petit calcul matinal : nous avons comblé notre retard de 4 jours en 7 jours de route. En conséquence, nous avons passé beaucoup de temps en voiture et sommes toujours arrivés tard chez nos amis. Heureusement, ils sont compréhensifs.

Nous prenons le temps de commencer la journée avec un petit déjeuner roumain, je crois bien que c’était la première fois pour moi. Au menu, et ça nous changera du Jambon Iberico : du jambon variante roumaine (dixit Adrian), accompagné de saucisses fumées, oeufs sur le plat, pain et beaucoup de fruits. Nous passons ensuite quelques instants pour mettre à jour le blog avec les articles que nous tapons en voiture. Pendant, ce temps Madi et Adrian ont essayé par tous les moyens de nous convaincre de rester 1 journée de plus à Pitesti. Mais nous devons apporter le matériel scolaire à Istanbul et aussi y retirer nos visas pour l’Iran. Plus de retard possible !

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Jusqu’à aujourd’hui nous avons fait 4000 km, c’est-à-dire un quart du parcours total. Nous avons traversé 7 pays et rencontré des collègues et amis dans 5 sites différents.

Aujourd’hui nous sommes partis tranquillement de Budapest vers 10h et nous avons rejoint la frontière roumaine en peu de temps par l’autoroute. C’est la première fois que nous devons attendre quelques minutes et sortir nos passeports. Sans doute un avant-goût de ce que connaîtrons plus tard. La frontière passée, nous nous sommes arrêtés une petite heure pour déjeuner et avons repris notre chemin vers Pitesti, à 100 km au nord-ouest de Bucarest.

A Pitesti, nous avons vu l’Usine Dacia où ont été fabriquées nos Logans. C’est aussi là qu’Adrian y a sa maison et sa famille. Adrian a ete tres heureux de nous presenter Madi et aussi de nous faire gouter les specialites roumaines, notamment une preparation a base d’aubergine encore differente des facon espagnole et francaise que nous avions mange il y a quelques jours.

Michèle nous a vraiment été gentille avec nous, nous nous sentons déjà comme à la maison. Elle nous a offert un petit déjeuner de rois, sucré ou salé au choix avec quelques spécialités. Nous en profitons pour emporter avec nous le petit pot de Nutella. Je pense qu’il nous permettra de sauver quelques petits déjeuner pendant le reste du voyage.

Aujourd’hui nous avons beaucoup de route à faire, objectif Budapest en traversant 4 pays : Allemagne, République Tchèque, Slovaquie et Hongrie.

Nous roulons principalement sur autoroute, nous avançons bien. Nous en profitons pour entrer dans Prague, jolie capitale de la République Tchèque. En nous enfonçant dans le centre, la police nous arrête : « Bonjour et bienvenue à Prague. Comme vous êtes touriste, ce sera seulement 200 par voiture. 200 quoi, pourquoi ? 200 couronnes tchèques (10 euros) pour ne pas avoir allumé vos phares de jour. » Oups, c’est effectivement le cas. Donc pas de sommation à Prague, c’est bon à savoir. Nous ne faisons qu’un tour rapide en nous promettant de revenir.

Prochain arrêt, Budapest, capitale de la Hongrie, posée sur le Danube. Nous trouvons un hôtel dans le centre, un Point Of Interest comme dit le GPS. Nous en profitons pour découvrir la vie nocturne dans la ville. Je voulais un restaurant avec spécialité hongroise, Javier une “pizza bolognese” et Adrian autre chose qu’un attrape touriste. Sergio se laisse porter par la diversité culturelle du choix du restaurant. Après notre petit repas aux chandelles, nous nous retrouvons sur une grande terrasse bercée de musique house/techno, l’ambiance est plutôt excellente mais nous ne faisons pas d’excès, pas encore !

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Nous nous levons tôt. D’ailleurs c’est comme ça tous les jours jusqu’à présent. Ralf part tout juste au travail mais il a pris le temps de nous préparer un Kolossal Frühstück, autrement dit un petit déjeuner allemand complet. C’est un vrai bonheur : sucré, salé, il y en a pour tous les goûts. Il suffit d’appuyer sur un bouton pour avoir un café chaud… ou une bière fraîche, mais pas ce matin. L’organisation et la précision allemandes ne sont pas un mythe. C’est impressionnant, en particulier pour Adrian qui découvre ça. Il a pourtant eu droit à une formation militaire qui lui permet de se préparer en 5 min le matin.

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Temps prévu aujourd’hui : soleil et chaleur. Nous sommes bien dans le Pas-de-Calais. Comme dit Sergio, ici le soleil caresse sans brûler.

Aujourd’hui, c’est aussi la journée d’Antoine. Nous rendons visite à la STA, autrement dit la Société de Transmissions Automatiques, c’est là qu’il travaille quand il n’est pas occupé par le Challenge Logan. Philippe Descamps, directeur de la STA, et Nicolas Thiriez, responsable de la communication, nous attendent. C’est l’occasion de le remercier de nous avoir soutenu et organisé l’événement sur le site. Nous en profitions pour échanger quelques sympathiques cadeaux. Les collaborateurs suivaient nos aventures grâce au panneau mis à jour régulièrement dans la cafétéria mais maintenant qu’ils peuvent nous rencontrer, l’attroupement grossit rapidement. Comme Nicolas avait aussi invité plusieurs journalistes, nous répondons à de nombreuses questions sur les véhicules, l’équipe, nos sponsors… Chacun a pu admirer les voitures, s’assoir à l’intérieur et juger de la quantité de matériel que nous embarquons.

Après avoir bien discuté lors de l’exposition et du déjeuner, nous reprenons la route vers un autre site du Groupe, Cologne.

Nous traversons la Belgique à un bon rythme mais en restant raisonnables. La route est encore longue. En arrivant en Allemagne, c’est autre chose, nous arrivons sur les dernières autoroutes européennes sans limite de vitesse, c’est le rêve. Nous en profitons pour tester la Vmax des Logans, un honorable 170 km/h compteur compte tenu de la puissance des moteurs et de la charge embarquée. Mais ici il faut surtout faire attention aux bolides qui roulent 2 fois plus vite. Néanmoins, après la canicule espagnole, voici un nouveau test de réussi pour les Logans.

Nous arrivons à Cologne, une belle ville, la cathédrale gothique est imposante, l’architecture de la ville mélange le style traditionnel avec l’avant-garde, la bohème, la capitale allemande des différents médias, c’est une ville qui vous invite à profiter de tout cela avec une touche clairement allemande, tout est parfait.

Rapidement, nous retrouvons notre collègue Ralf Benecke, qui nous accueille ce soir, et allons tous dîner dans une brasserie de quartier avec Angel et Marion, qui vit ici depuis quelques semaines. Entre bière, choucroute, et saucisses, nous avons même eu la visite d’un perroquet français à notre table. Etait-ce un rêve ou une entorse un peu loufoque à la rigueur allemande ? Vu les photos, je penche pour la deuxième.

Photos dans la suite.

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Ring, ring, le réveil sonne mais je n’entends rien, j’avais mis des bouchons d’oreilles. J’ai réussi à éviter tous les bruits liés à la nuit en collectivité, enfin surtout liés à un certain tracteur roumain, alias Adrian. Avec cette technique, Sergio a même dormi une heure de plus que tout le monde.

Nous sommes partis rapidement en direction de Paris, le voyage est long, nous devons parvenir jusqu’à Ruitz, où se situe l’usine STA et où vit la famille d’Antoine. Cela représente 800 km. En route ! Nous allons d’abord vers Paris, ce qui nous laisse le temps à Sergio de répondre au téléphone aux journalistes de Radio Cope, une radio qui émet en… Allemagne. Et oui, c’est le monde à l’envers.

Nous testons les talkies-walkies que nous avons achetés. Prudents, nous avions choisi une couverture importante : 9 km. Enfin ça c’est ce qui est écrit sur l’emballage. En pratique, au-delà de 500 m, on a l’impression de discuter en russe, tellement on ne comprend rien. Du coup, nous en sommes réduits à communiquer par des phrases courtes : pipi, cigarette, manger… On s’adapte quoi.

Nous arrivons à Paris, suivons les quais de seine jusqu’au pied du Trocadéro, face à la Tour Eiffel. Nous y trouvons une moto et une caméra flanquées du logo de M6. Est-ce que les journalistes nous attendaient ? En fait non ils font un reportage sur la canicule à Paris et les gens qui se baignent dans les bassins du Trocadéro. Et quelle canicule : 35°C, une température tout à fait habituelle à Séville, ce qui a bien fait rire nos Espagnols. Impossible de ne pas faire quelques photos devant la Tour Eiffel qui, durant la présidence française de l’Union Européenne affiche le drapeau européen. Un symbole bien adapté au Challenge Logan.

Quelques photos et vidéos plus tard, nous nous retrouvons Yi à Suresnes et Alberto à Rueil-Malmaison. Nous sommes un peu fébriles, ils doivent nous rendre nos passeports avec les derniers visas. Une vérification rapide, tout est là, ouf ! Merci les amis, grâce à votre aide, nous avons vaincu les nombreuses embûches administratives et obtenu les visas qui ne sont disponibles qu’à Paris. Nous avons maintenant tous les visas nécessaires… sauf le visa iranien, que nous avons prévu de retirer à Istanbul. Pourvu que ça marche aussi bien.

Dernier arrêt chez Bastien et Céline pour embarquer un lot destiné à l’école d’Istanbul, à savoir un ordinateur complet avec son imprimante. Incroyable, il rentre dans la voiture ! Merci à vous aussi les amis !

On repart par l’autoroute A1, direction le Nord-pas-de-Calais. En 2 heures, nous arrivons chez les parents d’Antoine qui nous accueillent à bras ouverts, des sourires, un barbecue et quelques bouteilles, de quoi bien se reposer ! Javier et Sergio en sont quittes pour préparer un véritable gaspacho selon la recette originale d’Andalousie. Home sweet home.

Photos dans la suite.

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Cette nuit, nous avons dormi comme des bébés ! Nous en avions besoin après la tension accumulée pour le départ de Séville. Le rendez-vous avec nos collègues du RTS (Renault Technology Spain) à Valladolid était fixé à 10h. Cela nous a laissé le temps de prendre tranquillement le petit déjeuner. Javier et Sergio profitent de quelques bonnes tartines à l’huile d’olive et au jambon espagnol. Ils n’y goûteront plus avant plusieurs semaines. Antoine et Adrian aussi en ont profitent. Apparemment ils aiment les bonnes choses. Nous avons ensuite pris la route de l’usine de moteurs de Valladolid où nous devions rencontrer la Direction du RTS.

Nous avions mis en place les véhicules pour l’exposition et ce matin c’est Mariluz Martinez qui nous attendait avec Jose Luis Prados et le Directeur du RTS, ainsi que de nombreux collègues de la Mécanique. Pendant quelques heures agréables, nous avons discuté avec eux de notre projet, de Valladolid et de nos différentes expériences.

Nous nous sommes ensuite rapidement remis en route vers Bordeaux où nous devions passer la nuit. En chemin, nous avons remarqué que le vert est de plus en plus présent au fur et à mesure que nous remontons vers le nord. Nous traversons le territoire d’Irun puis le sud de la France et c’est maintenant les péages qui apparaissent régulièrement. C’est une bonne journée pour commencer à manger des sandwiches.

Quelques heures plus tard, nous traversons la campagne environnante de Bordeaux et arrivons devant une belle et grande deumeure au centre d’une propriété vinicole. C’est là que nous attendait Jean-François. Nous nous étions donné rendez-vous pour que toute l’équipe le rencontre. Il doit aussi nous remettre l’ordinateur portable qu’il a préparé pour que nous puissions alimenter le blog en articles et photos. Mais surtout, nous attendions avec impatience le système de GPS qui allait nous aider à traverser l’Europe et l’Asie. Nous avons maintenant un système de positionnement qui utilise des cartes scannées et paramétrées pour la Turquie et les pays suivants, là où notre Tomtom nous aura abandonné depuis longtemps. Un grand merci à Jean-François pour avoir couru les magasins à la recherche de cartes exotiques et avoir passé du temps à mettre au point ce système. Par manque de temps, nous ne sommes malheureusement pas resté très longtemps mais assez pour lui remettre le t-shirt officiel des challengers. Bienvenue dans l’équipe !

Nous sommes ensuite repartis vers Bordeaux. Nous avons mangé rapidement avec Romain, Ariane, Nico et Caroline et profité de leur hospitalité. Tous travaillaient tôt le lendemain, pourtant nous avons discuté tard tous ensemble, jusqu’à ce nous tombions de fatigue et nous endormions très vite.

Photos dans la suite du billet.

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Km 0.  Cette fois, c’est parti ! Ce lundi 21 juillet, nous étions à nouveau dans les starting blocks, mais cette fois nous avons bien pris le départ de la première étape du Challenge Logan 2008. C’est la concrétisation de plus d’un an de préparation qui a mobilisé de nombreuses personnes en Europe, en Asie et même au delà.

Le départ du Challenge a la chance d’avoir lieu l’année du 50e anniversaire de l’usine Renault de Séville. Pour cette célébration, la Direction de l’usine avait reçu le maire de Séville.

Nous en avons profité pour présenter notre projet au nombreux journalistes (presse, radio, TV) et membres du personnel présents.

Le maire de Séville a ensuite officiellement donné le départ du Challenge Logan 2008 sous les applaudissements du public ! Cet accueil extrêmement chaleureux nous a fait énormément plaisir.

Pour cette première étape, nous effectuons le trajet Séville - Valladolid, soit 580 km vers le nord. Nous sommes partis sous un soleil écrasant et une température de 40°C pour arriver en fin de journée à 800 m d’altitude et une température de 22°C. Première journée et déjà du contraste.

Photos et bientôt vidéos dans la suite de l’article.

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Jeudi 17 juillet, faux départ !

Nous revenons aux starting blocks à cause de quelques problèmes logistiques et nous partirons lundi 21 juillet de Séville. Ces quelques de repos à Séville sont en fait les bienvenus. Ils nous permettent de vérifier les derniers détails et surtout de nous reposer quelques jours avant cette aventure et les rebondissements qui ne manqueront pas d’arriver.

Nous avons donc mis au point très scientifiquement un programme de préparation mentale et physique à base de soleil, piscine, shopping, footing, siesta, soirée festive. Etrangement, nos idées sont beaucoup plus claires dans la piscine plutôt qu’en audioconférence dans un bureau. C’est moins vrai le soir, un poco de fatigue oblige

A vos agenda, je vous le rappelle, départ le lundi 21 juillet !

Nobel Automotive est expert dans le domaine du transfert de fluide. Nous les remercions de soutenir le Challenge Logan 2008 et leur laissons la parole pour se présenter !

Société de conception et de production spécialisée dans le transfert de fluides, Nobel Automotive est partenaire depuis plus de 30 ans de grands constructeurs automobiles. Face à un marché en évolution constante, nous étudions et concevons des produits de nouvelle génération, conformes aux exigences environnementales, qualitatives et économiques sans cesse croissantes de notre secteur.

Le groupe Nobel Automotive appartient à la Holding Orhan dont le siège est situé à Bursa en Turquie.

Orhan Holding regroupe 6.400 employés répartis sur 24 sites, dans 3 continents et 8 pays. Elle est présente dans le secteur de l’automobile depuis 36 ans et y effectue 92 % de son activité avec un chiffre d’affaires total de 584 millions d’euros pour l’année 2007.

Pour plus d’informations : http://orhanholding.com/index_eng.php

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