Bulgarie, suite et fin. Petit déjeuner Bulgare dans le grand decorum de la salle à manger de l’hôtel, café italien excellent, jus de fruit à base poudre diluée. Nous continuons notre petite route de montagne. Ca tourne, ça monte, ça descent, Adrian s’inquiète parce que la température du moteur monte de quelques degrés. Nous avons droit à un beau soleil et en profitons pour quelques photos et videos.

Nous traversons ensuite les plaines et découvrons quelques immenses statues de personnages barbus menant un peuple vers à la gloire. Nous faisons un arrêt à Sara Zargova. Le café est décidément très bon dans ce pays. Serait-ce possible un jour d’avoir un petit déjeuner avec café italien ou bulgare, croissants français, brötschen allemands, jambon espagnol, saucisses roumaines…

Nous reprenons la E85, la route européenne qui devient parfois si étroite et défoncée que nous devons rouler au pas. J’espère ne jamais avoir à emprunter une route secondaire en Bulgarie… Nous passons à proximité d’une centrale électrique en construction. Nous entendons des ouvriers sur la fréquence que nous utilisons pour communiquer entre nous et offrons à leurs talkies walkies un peu de Kylie Minogue, le titre qui passait sur la radio locale à ce moment. La musique américaine/européenne est d’ailleurs très présente sur la bande FM bulgare (je sais, KM est australienne ou quelque chose comme ça, pas la peine de m’insulter dans les commentaires).

Nous arrivons enfin au poste frontière de Svilengrad et nous passons les différents contrôles. Un pour sortir de Bulgarie. Un contrôle caméra des voitures en Turquie. Un contrôle des passeports et l’achat d’un visa pour les roumain et espagnols. Et viens le meilleur, le contrôle des papiers des voitures. Surprise aucun douanier turc ne parle anglais. Et on ne comprend pas vraiment ce qu’il veulent. Après beaucoup de discussion avec les mains (il fait chaud, ce n’est pas gênant de brasser un peu d’air), nous quittons des douaniers excédés sans trop comprendre si nous avons tous les tampons nécessaires. Résultat, Adrian et Javier se retrouvent avec un tampon sur leur passeport, à montrer en quittant le pays avec les voitures. Sauf que Javier rentre en avion dans 3 jours… Nous retrouvons donc nos nouveau amis, compréhensifs et serviables comme tout, qui nous arrangent la situation avec un nouveau tampon. Nous partons sans demander notre reste. Plus d’une heure pour passer la frontière, et ce n’est que la Turquie. Ca promet pour la suite.

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