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Ring, ring, le réveil sonne mais je n’entends rien, j’avais mis des bouchons d’oreilles. J’ai réussi à éviter tous les bruits liés à la nuit en collectivité, enfin surtout liés à un certain tracteur roumain, alias Adrian. Avec cette technique, Sergio a même dormi une heure de plus que tout le monde.

Nous sommes partis rapidement en direction de Paris, le voyage est long, nous devons parvenir jusqu’à Ruitz, où se situe l’usine STA et où vit la famille d’Antoine. Cela représente 800 km. En route ! Nous allons d’abord vers Paris, ce qui nous laisse le temps à Sergio de répondre au téléphone aux journalistes de Radio Cope, une radio qui émet en… Allemagne. Et oui, c’est le monde à l’envers.

Nous testons les talkies-walkies que nous avons achetés. Prudents, nous avions choisi une couverture importante : 9 km. Enfin ça c’est ce qui est écrit sur l’emballage. En pratique, au-delà de 500 m, on a l’impression de discuter en russe, tellement on ne comprend rien. Du coup, nous en sommes réduits à communiquer par des phrases courtes : pipi, cigarette, manger… On s’adapte quoi.

Nous arrivons à Paris, suivons les quais de seine jusqu’au pied du Trocadéro, face à la Tour Eiffel. Nous y trouvons une moto et une caméra flanquées du logo de M6. Est-ce que les journalistes nous attendaient ? En fait non ils font un reportage sur la canicule à Paris et les gens qui se baignent dans les bassins du Trocadéro. Et quelle canicule : 35°C, une température tout à fait habituelle à Séville, ce qui a bien fait rire nos Espagnols. Impossible de ne pas faire quelques photos devant la Tour Eiffel qui, durant la présidence française de l’Union Européenne affiche le drapeau européen. Un symbole bien adapté au Challenge Logan.

Quelques photos et vidéos plus tard, nous nous retrouvons Yi à Suresnes et Alberto à Rueil-Malmaison. Nous sommes un peu fébriles, ils doivent nous rendre nos passeports avec les derniers visas. Une vérification rapide, tout est là, ouf ! Merci les amis, grâce à votre aide, nous avons vaincu les nombreuses embûches administratives et obtenu les visas qui ne sont disponibles qu’à Paris. Nous avons maintenant tous les visas nécessaires… sauf le visa iranien, que nous avons prévu de retirer à Istanbul. Pourvu que ça marche aussi bien.

Dernier arrêt chez Bastien et Céline pour embarquer un lot destiné à l’école d’Istanbul, à savoir un ordinateur complet avec son imprimante. Incroyable, il rentre dans la voiture ! Merci à vous aussi les amis !

On repart par l’autoroute A1, direction le Nord-pas-de-Calais. En 2 heures, nous arrivons chez les parents d’Antoine qui nous accueillent à bras ouverts, des sourires, un barbecue et quelques bouteilles, de quoi bien se reposer ! Javier et Sergio en sont quittes pour préparer un véritable gaspacho selon la recette originale d’Andalousie. Home sweet home.

Photos dans la suite.

http://picasaweb.google.com/antoine.derome/2008_07_23_bordeaux_paris_ruitz02